Création de l’appellation : 8 décembre 1936
vins rouges exclusivement
Rendement moyen à l’hectare:35 à 49 hl/ha
Production : 484 hl ou 64 372 bouteilles
14,99 hectares
Prenons un mot après l’autre. Commençons par Mare, qui vient de « marre ». Une marre est une pioche en patois bourguignon. Qu’y avait-il à piocher ? De la roche ! Le lieu des Bonnes Mares aurait servi de carrière durant des siècles (Haut Moyen-Age), ce qui expliquerait facilement le surnom de « bonne pioche ».
Une autre explication fait surface si nous creusons un petit peu (cocasse quand on parle d’ancienne carrière!), il se peut aussi que les bonnes mares fassent référence à des déesses-mères nous venant de l’époque gauloise. Cela fait appel aux origines antiques, gallo-romaines du vignoble bourguignon.
Enfin, une dernière explication, et non la moins logique, reste plausible : les « bonnes mères » évoqueraient tout simplement les terres généreuses, les terres nourricières ou « terres-mères ». Origine du mot qui donna également le verbe marer qui indique le fait de prendre soin de ses cultures ou de cultiver avec soin. Que d’abondance pour cette appellation !
Les Bonnes mares se situe à cheval sur les communes de Chambolle-Musigny et Morey-Saint-Denis. Chambolle-Musigny se voit coupé en deux par une faille au niveau de la combe N/S, et c’est d’ailleurs le cas dans de nombreux villages de Côte. Sur le plan géologique, cette faille laisse des traces dans les sols du Musigny (autre grand cru du village) tout autant que dans ceux des Bonnes Mares : en effet, les sols de notre appellation est composé à 75% de calcaire à entroques ; ce calcaire est remarquable car il contient fossiles crinoïdes, animaux marins ressemblant à de grandes fleurs (de nos jours, ce qui pourrait se rapprocher les plus des crinoïdes serait les oursins ou étoiles de mer). Ici, il y a 170 millions d’années, nous avions la mer tropicale du jurassique, profonde de 0 à 30 mètres, a laissé des traces dans les sols et sous-sols. Ainsi, comme les parcelles sont découpées dans le sens de la hauteur, nous retrouvons deux types de sol mêlant terres blanches et terres rouges. Les terres blanches apportent un côté salin tandis que les rouges la puissance et la force.
Cette vigne n’apprécie pas les changements extrêmes de conditions climatiques.
Son altitude (300m), son dénivelé important (30m) sur une pente de plus en plus raide mesure que l’on grimpe le coteau et son exposition sud-est lui assurent un vaste ensoleillement.
Domaine Comte Georges de Vogüe (Chambolle-Musigny)
Domaine Georges Roumier (Chambolle-Musigny)
Domaine Drouhin-Laroze (Gevrey-Chambertin)
Domaine Fougeray de Beauclair ( Marsannay)
Domaine Bart (Marsannay)
Domaine Robert Groffier (Morey-Saint-Denis)
Domaine Bruno Clair (Marsannay)
Domaine Peirazeau (Morey-Saint-Denis)
Domaine Laurent Roumier (Chambolle-Musigny)
Domaine Jacques-Frédéric Mugnier (Chambolle-Musigny)
Domaine François Bertheau (Chambolle-Musigny)
Domaine Newman (Beaune)
Domaine Georges Lignier (Morey-Saint-Denis)
Maison Louis Jadot (Beaune)
Domaine d’Auvenay (Meursault)
Maison Bouchard Père et Fils (Beaune)
Maison Joseph Drouhin (Beaune)
Domaine Arlaud (Morey-Saint-Denis)
Laurent Ponsot (Gilly-lès-Citeaux)
Domaine de la Pousse d’Or (Volnay)
Domaine Charlopin (Gevrey-Chambertin)
Evenstad Estates (Santenay)
Domaine Roblot-Marchand et fils (Chambolle-Musigny)