Création de l’appellation : 31 juillet 1937
Vins rouges exclusivement
Rendement moyen à l’hectare : 35 à 49 hl/ha
Production : 500 hl ou 66 500 bouteilles
15 hectares
Impossible de séparer le Chambertin du Clos de Bèze tant ces deux-là peuvent être considérés comme jumeaux : même altitude, même exposition et même strates géologiques. Pourtant ces deux appellations diffèrent de part leur histoire respective. Le Clos de Bèze tire son nom de son appartenance très ancienne et pourtant plus d’actualité du tout depuis plus de sept siècles au monastère de Bèze. Bèze doit son nom à sa situation proche de la source de la rivière éponyme : la Bèze.
L’histoire de ce monastère est intéressante puisqu’elle révèle qu’il n’appartenait ni à l’ordre clunisien, ni à l’ordre cistercien. Crée en 630 à l’époque du Roi Dagobert, le monastère s’est vu doté de biens plus que conséquents : vignes en Côte de Nuits mais aussi en Côte de Beaune. Vignes exploitées jusqu’en 1217 : date d’une vente obligée par l’accumulation de dettes au profit de l’évêché de Langres. Ce n’est qu’à la Révolution Française, comme c’est souvent le cas en Bourgogne, que l’Eglise perdra sa mainmise sur les parcelles de la Côte.
La Couronne Impériale ! Depuis le XIIIème siècle, le Clos de Bèze et le Chambertin peuvent jouir d’un tel surnom. Face au levant, l’appellation Clos de Bèze, comme sa jumelle, est la plus septentrionale de la Côte de Nuits Elle s’installe à une altitude variant de 240 à 280m à l’orée d’un bois recouvrant l’intégralité de tête de la colline.
Sa géologie se décline en quatre temps bien distincts : calcaire à entroque sur le bas, petite bande de marnes à ostrea acuminata (marnes à petites huitres), petite faille, calcaire argileux et calcaire de Prémeaux. La plupart des parcelles exploitées vont de haut en bas, c’est pourquoi toutes les strates les concernent.
Les sols y sont profonds, presqu’un mètre de terre avant la roche. Et moins rocailleux que dans la parcelle voisine: les fossiles y sont pourtant nombreux, on peut les ramasser en se promenant entre les rangs. Ils sont là pour nous rappeler la présence de la mer il y a 150 millions d’années. « Les sols y sont compacts et peuvent retenir l’eau, tout en restant suffisamment filtrants pour ne garder que ce qu’il faut. Ce n’est pas un terroir véritablement solaire mais il n’est pas froid pour autant ». Propos de Jérôme Flous, exploitant.
Domaine Damoy (Gevrey-Chambertin)
Domaine Drouhin-Laroze (Gevrey-Chambertin)
Domaine Armand Rousseau (Gevrey-Chambertin)
Domaine Faiveley (Nuits-Saint-Georges)
Domaine Prieuré-Roch (Nuits-Saint-Georges)
Domaine Bruno Clair (Marsannay)
Domaine Pierre Gelin (Fixin)
Domaine Zibetti (Chambolle-Musigny)
Maison Louis Jadot (Beaune)
Domaine Groffier (Morey-Saint-Denis)
Domaine Bart (Marsannay)
Domaine Rebourseau (Gevrey-Chambertin)
Domaine Gérard Raphet (Morey-Saint-Denis)
Domaine Duroché (Gevrey-Chambertin)
Domaine Dujac (Morey-Saint-Denis)
Domaine Peirazeau (Morey-Saint-Denis)
Dommaine Prieur (Meursault)
Maison Joseph Drouhin (Beaune)